Comme toute mise en œuvre de programme, celui de terminale en histoire-géographie nécessite certaines précautions :
- le sens général du programme échappe souvent aux élèves. Se produit un effet de compartimentage entre histoire et géographie, d’une part, et entre chacun des chapitres d’autre part.
- une lecture rapide des programmes donne parfois l'impression d'une certaine lourdeur, qui est effective si des choix ne sont pas effectués et en l'absence d'outils de pilotage qui vont permettre de mieux gérer le temps imparti.
- enfin la progressivité nécessite d'être pensée et ce depuis le collège. Comme le souligne le préambule : "À leur entrée au lycée, les élèves maîtrisent des connaissances et des compétences acquises au collège. Il s’agit de les consolider, de les étoffer et de les approfondir d’une part en introduisant des objets plus complexes et, d’autre part, en renforçant les capacités de réflexion et d’analyse, la curiosité, le questionnement pour développer l’autonomie des lycéens.". Il s'agit donc d'expliciter cette progressivité des supports et des productions exigées des élèves.
Afin de répondre à ces trois enjeux, de cohérence, de transversalité et de progressivité, nous proposons quelques pistes, articulées à des ressources et des exemples de production
Pour le tronc commun histoire-géographie :
Donner du sens au programme : fils rouge et progression en première et terminale
E3C : répondre à une question problématisée
Pour l'enseignement de spécialité :
Propositions pédagogiques :
Un exemple d'étude de cas sur le détroit d'Ormuz