Speedy Graphito est l’un des pionniers du Street Art en France. Il est sorti de son atelier au début des années 80 pour commencer à bomber en « vandale » les murs de la capitale. Il s’est servi des rues comme d’une galerie à ciel ouvert. Aujourd’hui, ses œuvres se retrouvent partout, des rétrospectives de son travail s’organisent et elles entrent dans les musées.

L'œuvre protéiforme d'O. Rizzo alias Speedy Graphito, des années 1980 aux années 2010 est en constante évolution entre figuration libre et Street Art. Il explore aussi le multimédia, l'art vidéo, et même le langage et les jeux de mots. L’installation "Les Fantômes d’Ingres" dans la salle du Prince Noir du bâtiment est à cet égard un condensé de son savoir-faire. Une installation fantomatique où les muses ondulent dans une danse chamanique faisant apparaître en arrière-plan, La Grande Odalisque dans une nature luxuriante où résonnent au loin les échos du violon d’Ingres.

Comme il l’a exprimé, sa démarche a toujours été de mettre l'art à la portée de tous : « L’idée, c’était de communiquer avec les gens. Composer des images pour les faire réagir... L’art est quelque chose de vivant et d’essentiel à la vie. L’art, c’est la vie. Pour moi, c’est lier. L’un n’existe pas sans l’autre. »

Le Street Art est un des rares mouvements à avoir explosé dans le monde entier à une vitesse fulgurante notamment grâce aux réseaux sociaux et à Internet qui a est un grand vecteur d’images.

Vous pourrez assister gratuitement à cette création le 11 mai depuis la cour, ou la découvrir samedi 13 mai pour la Nuit des musées.

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