Dispositif : Section européenne
Classe: Terminale
Géographie
Thème du programme : México y su espacio transfronterizo en la globalización (la Mexamérica)
Titre de la séance : Arte y poder : Del muralismo al street-arte.
Documents à télécharger :
Muralismo - Documents.pdf (11.86 Mo)
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Muralismo - Consignes.pdf (601.93 Ko)
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A. Pourquoi étudier ce cas ?
Il s’agit d'étudier le street-art mexicain au Mexique comme un ancrage dans la tradition du muralisme des années 20. Il est imprégné de culture populaire et n’est pas juste un phénomène de mode. Les murs servent pour représenter des événements historiques et constitutifs de l’identité du peuple. Ils unissent le peuple mexicain autour de valeurs et de références collectives.
Mouvement artistique majeur, le graffiti permet de redécouvrir la ville ou la frontière en attirant l’attention non seulement sur ses qualités artistiques mais aussi sur le contexte urbain, politique ou géopolitique dans lequel il se trouve. Il est à la fois un objet contestataire, réprimé parfois, et un outil porteur de messages. Cette forme d’expression est appréciée pour sa force symbolique et son esthétique mais aussi pour son caractère direct et accessible à tous.
Le street art recouvre, dans le monde, un nombre quasi infini de techniques et de modes d’expression : muralisme, pochoir, sculpture, objet customisé collé, graffiti, dessin collage ou street collage, autocollant…
Le street art, au moyen de ses différents modes d’expression, met en cause, contredit, l’institution et les acteurs de la scène internationale ; il permet de transgresser les frontières politiques, économiques, culturelles, géographiques. Face aux crises et à la mondialisation, les murs “prennent la parole”. C’est un art oppositionnel, d’une « culture du off » (Vaslin, 2018), réalisée par des artistes « off », souvent dans lieux « off », (Blanchard, Talamoni, 2018).
« Les murs frontaliers sont des lieux avec une forte charge symbolique », souligne Olivier Landes, auteur de Street art Contexte(s) et directeur artistique de l'association Art en ville. Les murs « symbolisent le conflit ». Les habitants ont le réflexe d'écrire dessus pour s'inscrire dans ce conflit ou s'y opposer et des artistes l’utilisent : mur de Berlin, mur de Jérusalem, Chypre… “Le mur est un média, car il est vu par un très grand nombre de personnes », souligne Stéphanie Lemoine, qui a travaillé sur les messages de révoltes dans l'art urbain. « Cela permet de diffuser des opinions, des idées. »
Problemática
Del muralismo al street-arte, ¿cómo el arte permite estudiar las tensiones fronterizas Estados-Unidos /México ?
B. Place de la séance dans la séquence
La séance peut intervenir au milieu du chapitre de géographie au début ou en fin d’étude de la frontière comme zone de rupture en forme de bilan et/ou réflexion sur les politiques migratoires. Les élèves réinvestissent des notions vues durant l’étude de cas à travers un travail d’expression orale.
Nociones
Mexamerica, arte fronterizo, muralismo, frontera, desigualdades, patrulla fronteriza
Criterios evaluados
calidad del contenido (vocabulario, lengua), análisis del documento, duración del oral
C. Sources
- Jean Rieucau," L’art à la Une", ENS Lyon
- Blandine Le Cain, “Frontières : et les murs deviennent (en fait) de l'art”, dans le Figaro, 16/09/2017
- Sébastien Billereau, « Street Art » ou comment rêver l'ordinaire urbain, dans Sociétés, 2014/4 (n° 126)
- Yvan Tessier, Stéphanie Lemoine, Les murs révoltés, Quand le street art parle social et politique, 2015
- Site personnel de l’historien Carlos Parra