Les ateliers en Français
Qu'est ce que lire ? Lire pour apprendre, lire pour comprendre.
Comment enseigner à comprendre ? Comment permettre à l’élève de disposer d’une panoplie de procédures pour vérifier sa compréhension et accéder à une interprétation du texte littéraire? Enseigner la compréhension, c’est donner un certain nombre de stratégies cognitives pour permettre au lecteur et à l’élève non lecteur, de comprendre un texte et de l’interpréter. Ainsi, pour reprendre l’expression de C. Tauveron : « Lire c’est apprendre, apprendre à lire c’est apprendre à comprendre ».
L’atelier propose de réfléchir à comment enseigner la compréhension des textes littéraires. Il s’agit en effet d’accroître l’efficience de compréhension en s’interrogeant sur les dispositifs à mettre en oeuvre pour favoriser chez l’élève l’appropriation de stratégies adaptées aux buts de lecture, le développement des connaissances à propos de ces stratégies et la capacité de contrôler et d’évaluer leur pertinence dans la construction d’un sens.
Entrer en lecture par l'objet second : présentation de différentes entrées en lecture.
Pour comprendre et entrer dans un oeuvre littéraire, il faut être capable d’en saisir le contexte social et culturel, de s’approprier et de se représenter le cadre et les personnages décrits. Les élèves rejettent parfois la lecture d’oeuvres littéraires classiques car il leur manque les repères qui, en alimentant leur imagination, peuvent les aider à se représenter les personnages évoluant dans les oeuvres. Comment faire entrer les élèves dans la lecture d’une oeuvre ? Comment varier ces entrées en lecture selon les niveaux ? Comment consolider les compétences vues au collège afin de les amener en terminale professionnelle à une autonomie de lecteur ? Pour répondre à ces problématiques, l’atelier se propose d’explorer des pratiques expérimentées en début et en fin de cycle de baccalauréat professionnel.
Comment construire la progressivité des apprentissages "dans les parcours de lecture de la 3ème PEP au BTS
Comment adapter la lecture d’une même oeuvre aux différents niveaux d’enseignement ?
De la troisième préparatoire à l'enseignement professionnel au BTS, en passant par les classes de CAP et de Baccalauréat Professionnel, décliner les lectures plurielles d'un même support littéraire en tenant compte de la progressivité des apprentissages des élèves. À partir d'une nouvelle courte de Prosper Mérimée (Mateo Falcone, 1829), il sera proposé de construire des scénarii pédagogiques en lien avec la compétence de lecture.
Les ateliers en histoire géographie EMC
De le République vécue à la République enseignée. L’atelier propose d’interroger comment envisager le parcours d’apprentissage de l’élève en histoire-géographie et en enseignement moral civique dans une logique de progression entre une République enseignée depuis le cycle 1 jusqu’à une République vécue dans une démarche d’enseignement active en terminale professionnelle. La République enseignée doit donc s’envisager comme le parcours de l’élève dans nos disciplines qui lui a permis de s’approprier des notions importantes, sur l'enracinement de la République et sur ses valeurs, tout au long de sa scolarité, du cycle 1 au baccalauréat professionnel. Ainsi, le principe de laïcité est appréhendé, par les programmes, de manière progressive et spiralaire. Les occurrences dans les programmes sont notamment les suivantes : au cycle2, on aborde la notion comme liberté de penser, de croire ou de ne pas croire ; au cycle 3, il s’agit de travailler les valeurs et les principes (liberté, égalité, laïcité) ; au cycle 4, il s’agit de comprendre les enjeux de la laïcité (liberté de conscience, et égalité des citoyens). Ainsi, en terminale professionnelle, dans le cadre du thème « Pluralisme des croyances et laïcité » d’enseignement moral et civique, on peut accompagner les élèves à s’engager dans une République vécue, par leur engagement favorisé par des choix pédagogiques adaptés.
Vers de nouvelles écritures en géographie et en histoire. Avec le développement du numérique, de nouvelles écritures émergent. L’atelier propose de réfléchir à ces nouvelles écritures en géographie et en histoire, qu’il s’agisse, en notre cas, des infographies, des podcasts ou bien des applications. Dans cette perspective, l’atelier posera un certain nombre de questions : en quoi ces nouvelles écritures sont-elles pertinentes ? En quoi s’inscrivent-elles dans une progression des apprentissages ? Comment peut-on amener les élèves à construire des documents de synthèse ? Comment peut-on faire de ces documents construits des médiateurs didactiques destinés à être diffusés à un plus large public ? À travers ce questionnement, c’est la pédagogie même qui sera interrogée : pédagogie « inversée », collaborative, coopérative, etc. L’atelier se propose dans le même temps de réfléchir à la progression des apprentissages entre le cycle 4 et le baccalauréat professionnel. L’atelier permettra de comparer en particulier le tableau de compétences du cycle 4 et le tableau des capacités du baccalauréat professionnel tout en interrogeant les niveaux d’exigence que l’on peut attendre des élèves durant leur cursus dans le secondaire.
L'info documentaire : décryptage d'un objet visuel complexe. L’exploitation des documents en classe est une question nodale de l’enseignement de l’histoire et de la géographie. De l’école primaire aux lycées, les professeurs cherchent à rendre les élèves capables d’interroger ces documents afin de construire leurs savoirs. Ainsi, lorsque les élèves arrivent au lycée professionnel, leur confrontation à l’étude de documents n’est évidemment pas nouvelle. Mais comment les faire progresser dans leurs capacités d’analyse, en prenant en compte ce qu’ils ont déjà fait et acquis au collège ? L’atelier propose d’envisager cette problématique à partir des films documentaires. Nombreux sont les enseignants de collège qui ont recours à ces productions construites à partir d’images d’archives (comme Apocalypse de Costelle et Clark). Dès lors, il convient d’exploiter ces mêmes films de manière plus ambitieuse dès lors qu’ils sont au lycée professionnel, en amenant les élèves à se pencher sur la façon dont les images d’archives sont utilisées. L’atelier proposera d’interroger des scénarii pédagogiques dans lesquels les élèves sont amenés à analyser les images d’archives elles-mêmes, puis la façon dont elles sont réemployées dans des films documentaires. Trois objectifs seront ainsi visés : proposer une approche différente de celles vécues en collège ; faire progresser les élèves dans l’analyse d’images filmiques ; contribuer au développement de leur esprit critique conformément aux attentes du parcours citoyen.
