« L’homme qui penche se penche pour écrire, pour retenir, peut-être, ce qui était plus penché que lui »
Un mince recueil de poèmes habité, une voix poétique qui continue de résonner une fois le livre fermé et qu’on pense avoir rangé…
Soit le poète Thierry Metz interné au centre hospitalier de Cadillac en Gironde : « C’est l’alcool, je suis là pour me sevrer ».
Le recueil est constitué de séries d’instants, un « va-et-vient de petites choses », de brèves rencontres. Ainsi René : « Avec lui, nous habitons ce qu’il ne dit pas ».
Les poèmes sont brefs mais lourds de leurs silences ; les mots ici sont l’écrin du silence.
Ces courts fragments, à la sourde mélancolie, nous saisissent, comme si chaque vie était une minuscule tragédie.
Sarah
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