Un grand nombre de familles a été reçu dans la classe maternelle de Simorre, dont de nombreux pères d’élèves. Cette année, les familles étaient souvent celles qui se posaient le plus de questions sur la maternelle : comment ça se passe, qu’est-ce qu’on y fait… Les enfants ne racontent pas le soir en rentrant !
Un papa, avec un a priori négatif, a passé une belle matinée et est parti de l’école en disant « maintenant, je comprends (ce qu’est l’école maternelle) ».
Les élèves sont très contents du partage. Pour les autres, dont les familles ne peuvent pas venir sur cette période-là, il n’y a pas de difficultés particulières : leurs parents sont reçus à d’autres moments ou accompagnateurs de sortie. Pour éviter toute forme de stigmatisation, il n’est pas organisé de moments ou d’activité exceptionnels pendant cette quinzaine. Ce qui permet aussi à tous d’observer la réalité de la classe au plus près.
Pour l’enseignant, cette période permet de faire un lien naturel avec les familles, l’école se pose dès le départ comme ouverte et disponible ; la séparation parents enfants est dédramatisée. La classe n’est pas ouverte tous les jours, afin de conserver le « rythme et les habitudes » de la classe. Cette quinzaine permet de montrer les compétences travaillées en classe, de partager les exigences et les regards et surtout de construire un lien de confiance et la coéducation école/famille.
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