"Le corps du danseur véhicule une pensée, comme le pinceau et la main véhiculent celle du peintre" Perrine Valli. Les élèves du collège Jean Lacaze de Grisolles (82) et la chorégraphe Sophie Carlin ont tenté, balbutié, essayé des choses qui n’avaient d’autres buts que la tentative et la réflexion.
Quel mouvement, quelle forme traduisent une œuvre picturale ? Le mouvement dessine des lignes graphiques où l’on sculpte l’espace pour rappeler un contrepoint, une suite de décalages et de contretemps évoque par touche une œuvre et où des attitudes, un mouvement sont autant d’indices lancés au spectateur.
En cela, ils ont marché sur les traces de Francis Picabia, peintre dada de son état, prédateur d’Ingres. Picabia s’était acoquiné avec le compositeur Erik Satie et les Ballets suédois pour réaliser le ballet "Relâche", resté dans l'histoire de l'art comme un caillou dans une chaussure.
Mathys, Omaya, Arthur, Anaëlle et tous leurs camarades ont investi à la fois les arts plastiques, l’histoire, la danse et la musique présentant des chorégraphies tels de petits cailloux lancés au vent et que vous pouvez découvrir sur le site du musée Ingres Bourdelle à la page « Les écoles célèbrent le MIB ».
Pour aller plus loin...
Chargé de mission
Musée Ingres Bourdelle Montauban
Christophe Brotons
📧 Christophe.Brotons@ac-toulouse.fr
☎ 05 63 22 12 91
et visioconférence VIA
Permanence : vendredi (après-midi)