Pourquoi?
- Quête affective et détresse existentielle
•Souvent un passé de ruptures, de rejets. Dans un souci d’autoprotection ils vont tester la capacité de l’adulte à les aimer mais en même temps la prise de conscience d’une dépendance relationnelle provoque des réactions de fuite, de destruction.
•C’est la constance et le maintien dans la durée d’une structure contenante et rassurante qui leur permettra de construire un fonctionnement relationnel et social satisfaisant.
•Ils sont soit trop près soit trop loin.
2. Difficultés relationnelles et contrôle difficile des émotions
•Envahie par leurs affects. Ils ne peuvent mettre des mots sur leurs émotions et explosent ou se replient.
•Peu d’empathie.
•Interprétation erronée des intentions des autres, difficultés à lire les expressions, les postures.
•Se sentent souvent agressés.
•Impulsivité corporelle, verbale.
•Faiblesse de la variété des modes de réponses
3. Faible estime de soi – peur d’apprendre
•Échec scolaire et/ou mauvaise image de soi. S’ils réussissent c’est que la tâche demandée était trop facile ou qu’ils ont eu de la chance.
•L’acte d’apprendre implique de se confronter à ses manques remettre en cause ses savoirs, ses certitudes et de passer par des phases de doutes ce qui n’est pas envisageable pour ses jeunes. Besoin d’être dans la maitrise et de préserver leur équilibre psychique. Tout nouveau savoir déstabilise ce qui va entrainer des attitudes de provocations, de détournement, de fuites, des pleurs, des absences pour éviter ca.
•De plus, apprendre nécessite de se placer sous la dépendance d’un adulte qui souvent dans leur histoire n’a pas été protecteur.
4. Un rapport difficile et fluctuant à la loi
•Une représentation de la loi et de la règle non stabilisée. Ce sont des enfants ou le cadre est quasi inexistant, laxistes, fluctuants selon les humeurs des adultes qui les entourent. La fonction d’autorité n’est pas reconnue
•Une recherche permanente des limites. Cette difficulté à s’inscrire dans un cadre rend difficile l’insertion de ces jeunes.
5. Un rapport perturbé à la temporalité
•Tout effort de mémoire ou de projet semble activer l’angoisse existentielle. Difficultés de mémorisation.
•Difficulté à se projeter, à différer et accepter d’attendre. Ces jeunes vivent dans le présent, rester dans l’instant les rassure.
•Intolérance à la frustration
•Angoisse de l’inconnu. Besoin de sécurisation. Les moments de vacances, de weekend peuvent être source d’angoisse.
Dernière modification de cette page : 08/01/2025