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La conférence de Christophe Marsollier pour les CPE dans le Lot. 

Le 27 septembre, Christophe Marsollier, inspecteur général de l’Éducation nationale est venu à Cahors pour rencontrer des chefs d’établissement et des CPE à l’initiative de Mme Lefevre (animatrice bassin CPE Lot Ouest) et avec l’appui de l’EAFC. Son intervention portait sur l’attention aux vulnérabilités des élèves. Plus qu’un enjeu pédagogique, cette problématique touche à la mission fondamentale de l’école républicaine, celle de garantir à chaque élève un parcours scolaire réussi, malgré les inégalités sociales, culturelles et économiques.

Qu’est-ce que la vulnérabilité scolaire ? Christophe Marsollier définit la vulnérabilité scolaire comme un ensemble de fragilités qui peuvent affecter le parcours d'un élève. Ces fragilités ne sont pas seulement liées aux résultats scolaires mais peuvent aussi concerner l’environnement familial, les conditions de vie, ou encore des problématiques de santé mentale. Ces facteurs externes influencent souvent de manière décisive la capacité d’apprentissage et l’estime de soi des jeunes.

Le rôle des enseignants et des personnels éducatifs ? Pour lui, les enseignants et les personnels éducatifs ont un rôle fondamental à jouer, ils sont en première ligne pour repérer les signes de vulnérabilité. Cette mission, bien que centrale, n’est pas toujours facile à remplir, elle demande une attention particulière, de l’empathie, mais aussi une formation adaptée. Il préconise une approche plus humaniste de l’éducation, où la relation avec l’élève prime, afin de créer un environnement bienveillant et sécurisant. Il a aussi insisté sur l’importance du travail d’équipe au sein des établissements.

Un défi institutionnel ? La conférence met en avant l’enjeu majeur des politiques publiques dans la prise en charge des vulnérabilités. L’introduction de nouvelles directives, comme celles mentionnées dans la circulaire de rentrée 2024, montre que le ministère de l’Éducation nationale prend progressivement conscience de ces enjeux.

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Favoriser l’inclusion ? Christophe Marsollier a insisté sur la nécessité de penser l’école comme un lieu inclusif où chaque élève, quelle que soit sa situation, a une place. L’inclusion des élèves vulnérables est une priorité. Cela implique de repenser les méthodes pédagogiques, de former les équipes à la différenciation des enseignements, mais aussi de sensibiliser l’ensemble des élèves aux notions de solidarité et de respect.

Les défis sont nombreux, mais ils sont au cœur de la mission éducative, celle de faire de chaque élève, quelles que soient ses fragilités, un citoyen éclairé et épanoui.

L'accueil des nouveaux internes du lycée Gaston Monnerville

Se sentir bien quand on est nouvellement interne dans son lycée n’est pas chose aisée. C’est pourquoi, au lycée Gaston Monnerville, dans le cadre du projet labellisé « Internat d’Excellence », une attention toute particulière est portée sur l’accueil et l’intégration des nouveaux entrants internes.

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Malgré une météo déplorable, les internes ont profité d'une rando avec une visite intégrative de la ville de Cahors. Ils ont pu repérer les lieux, les personnes ressources mais également les espaces culturels de la ville (Théâtre, Cinéma, Médiathèque, la salle de concert des Docks et son skate-park, MJC) avec lesquels un partenariat s’est construit (activités les mercredis après-midi par exemple). Le repas du lycée a été livré en ville, un moment convivial que les jeunes ont eu plaisir à partager ensemble. Enfin, une soirée d’Olympiades à clôturer l’évènement. Enfin, une semaine plus tard, c’était le coup d’envoi pour le ciné-club des internes. Pour cette première, les internes de l’établissement ont eu droit à une séance en plein air orchestrée par les élèves de l’option cinéma et de leur professeur, Laurence Rossitto, le CPE, Yoan Beco, et CinéLot. Ils ont ainsi pu découvrir « L’Innocent » de Louis Garrel avec Roschdy Zem, et Anouk Grinberg. Les prochaines séances auront lieu au cinéma Le Grand Palais.

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Retrouvez le retour d’expérience du collège Jean-Jacques Rousseau de Labastide-Saint-Pierre (82) sur la mise en place de Pix 6^ème 

Consultez également les ressources sur la thématique du cyberharcèlement sur la page dédiée du site de la DRANE : https://pedagogie.ac-toulouse.fr/drane/thematiques/cyberharcelement 

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Informations juridictionnelles marquantes 2023-2024  

Port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse (J.R.C.E., 7 septembre 2023, Association Action droits des musulmans, n° 487891 - J.R.C.E., 25 septembre 2023, Association La voix lycéenne et autres, n° 487896 et n° 487975)

École inclusive (C.E., 29 décembre 2023, Association S.O.S. Éducation et association Juristes pour l’enfance, n° 463697 et n° 467769)

Personnels - Protection fonctionnelle (T.A. Versailles, 10 février 2023, nos 2104399 et 2108166 - T.A. Versailles, 10 février 2023, nos 2104420 et 2108170)

Personnels d’éducation et de surveillance (C.E., 4 avril 2023, Syndicat national de l'enseignement technique agricole public – Fédération syndicale unitaire (SNETAP-F.S.U.), n° 457825 - C.E., 27 avril 2023, Ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, n° 458709) 

" Dans le champ de l’enseignement scolaire si l’évolution constatée (+ 6% de nouveaux recours) doit être rapprochée de la tendance qui concerne l’ensemble du contentieux administratif (+ 6,7% sur la même période)". "On remarquera également la dynamique toujours soutenue des contentieux liés à la vie scolaire (+ 10%) qui représentent aujourd’hui près de 50% des recours pris en charge par les rectorats".

 " dans plus de 80% des cas la décision est favorable à l’administration (57%) ou donne lieu à un désistement ou un non-lieu à statuer." 

Vie scolaire : "confirme la tendance observée à l'augmentation des litiges portés par les familles et les usagers année après année (instruction dans la famille, examens de l'enseignement scolaire, sanctions, heures d'enseignement non assurées, notamment). Le nombre de 1 961 recours constaté en 2023 représente ainsi près du triple du nombre moyen annuel de recours constaté au cours de la période des vingt dernières années, qui s'élève à 721. Parmi ces 1 961 recours en matière de vie scolaire on dénombre 43 recours cherchant à engager devant les juridictions administratives la responsabilité de l’État du fait, par exemple, d’une mauvaise organisation du service, contre 25 en moyenne par an sur la période des douze dernières années. Ces litiges sont à distinguer des recours qui peuvent être présentés devant des tribunaux civils sur le fondement de l’article L. 911-4 du code de l’éducation lorsqu’est invoquée une faute de surveillance d’un agent à l’origine du dommage causé à un élève. Ces recours doivent également être distingués des recours en matière d’"accidents du travail" subis par des élèves de l’enseignement professionnel."

https://www.education.gouv.fr/la-lettre-d-information-juridique-hors-serie-bilan-de-l-activite-contentieuse-annee-2023-octobre-415501

Les mesures de responsabilisation

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Un vademecum rappelle le principe et le régime juridique de ces mesures et fournit des pistes d'action et exemples de mise en œuvre à l’initiative de l’échelon local

https://eduscol.education.fr/2279/les-procedures-disciplinaires