Les poèmes de François Cheng, à chaque page, suspendent le temps et nous emmènent dans un autre espace, vers une nouvelle forme d’écoute du monde.
Ils instaurent un silence − dans le ralentissement des pages tournées − au cœur de la lecture, là, où le rythme poétique se fond à l’intimité des lectrices et lecteurs.
Parfois, ce qui se murmure en nous
Devient audible. Nous entendons
Alors tant et tant d’autres murmures
Chez les vivants et les morts, depuis
La nuit des temps, disant un secret
Lancinant jamais éclairci, basse
Continue de la Voie qui seule sait.
Extrait de la première partie - Par ici nous passons
Julie
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