Ces vers inspirés par l’œuvre d’Eugène Delacroix, « Deux guerriers grecs dansant » peuvent être la trame qui a porté l’action rassemblant des collégiens, le musée Ingres Bourdelle et la chorégraphe Sophie Carlin.

Ce projet a débuté par une rencontre avec l’exposition « Bourdelle, la mémoire des objets ».

Les élèves de troisième du collège Jean Lacaze de Grisolles ont découvert l’univers de l’artiste, son travail, son quotidien, mais aussi ses origines modestes entre les chemins creux du Quercy et les rues de Montauban.

Cette découverte s’est ensuite portée autour de la matériauthèque nomade du musée, un nouveau dispositif de médiation pour permettre de toucher les matériaux composant les sculptures, mais également tous les outils du praticien. L'étude d’œuvres de la collection permanente conclut cette rencontre avec trois ensembles, l’Héraklès archer, Le Grand Guerrier, et les bas-reliefs représentant les arts pour le fronton du théâtre des Champs-Élysées dont celui consacré à la danse, un hommage du sculpteur à la danseuse d’origine américaine Isadora Duncan qu’il admirait.

Cette œuvre est le relais saisi par la chorégraphe Sophie Carlin de Nanabsolue/Cie, qui a accompagné les élèves dans la « traduction » par la danse contemporaine de cette rencontre avec l’univers d’Antoine Bourdelle.

L'aboutissement est une chorégraphie intitulée « Même les guerriers dansent ! » . Une première représentation publique a eu lieu le jeudi 29 février au gymnase du collège, orné pour l’occasion de représentations des œuvres de l’artiste.

Le spectacle sera également présenté pour la Nuit des musées 2024.

« Ce doux pas de deux n’est pas vraiment solennel, ou encore moins un intense duel, mais peut-être un don de la muse de la danse afin d’oublier combats et malchances.»

Pour aller plus loin...

• Bourdelle, la mémoire des objets