Les offres pédagogiques 2023-2024 se structurent sur une double dualité, entre les collections permanentes et les expositions temporaires et entre le musée et son espace urbain proche que des artistes ont peuplé de leurs créations.
Deux nouvelles expositions
L'exposition "Bourdelle, la mémoire des objets" jusqu’au 12 novembre, réalisée avec le soutien du musée Bourdelle de Paris, nous transporte dans l'univers du sculpteur à travers une sélection d’œuvres et objets mettant en lumière son quotidien, son histoire, son travail. Un atelier pour les scolaires autour de la sculpture est associé à cette découverte.
La salle du Prince Noir accueille depuis plusieurs années les installations d’artistes contemporains. Anne et Patrick Poirier investissent pour cette saison les lieux avec deux installations inédites « Miroir du monde ? » Le couple d'artistes réinvente l'espace, nous invite à porter notre regard sur des civilisations disparues en écho au fond archéologique et au-delà sur la fragilité de notre propre monde.
De nouveaux parcours viennent s’ajouter au catalogue des offres permanentes
Tout d’abord des déclinaisons pédagogiques autour du portrait sous le vocable fédérateur, « Présenter, représenter et se représenter ».
La première intitulée « Le portrait, c'est tout un art ! » permet aux élèves de cheminer à travers les époques et les portraits pour comprendre les règles de composition, les jeux de lumière et l'importance du détail. On ne se fait pas peindre par hasard…
La seconde « Entre peinture et littérature, le portrait à l'époque d'lngres » visite le lien entre les portraits réalisés par Ingres et ses contemporains et les grands auteurs du temps (Balzac, Flaubert, Oscar Wilde... ). Qu'est-ce qu'un portrait au fond ? Décrire, embellir, critiquer et finalement susciter l'empathie ou le rejet... En comparant textes et images, les élèves constateront que les mots et les pinceaux empruntent souvent les mêmes chemins.
La dernière « L'autoportrait, de la peinture au selfie » investit cet exercice quasi-obligatoire pour tout artiste ambitieux et Ingres n'échappe pas à la règle. Chacune de ces déclinaisons s’accompagne d’une pratique.
Le Street Art entre au musée
Le Street Art s’est affirmé dans l'espace urbain et la clandestinité, ses artistes entrent désormais au musée.
Quelle différence entre une œuvre accrochée au musée et une réalisation dans la rue ? Les techniques, les regards, sont-ils les mêmes ?
Les élèves partent sur les traces de Miss-Tic, étudieront le scandale des dessins d'Ernest Pignon-Ernest et rechercheront même quelques anciens graffitis sur les murs du musée. La découverte peut se prolonger dans l’espace urbain proche par des parcours culturels explorant des œuvres d’artistes différents et sur des supports variés, graffitis, pochoirs, mosaïques et fresques avec un dénominateur commun, les collections du musée ont été leur source d’inspiration.
A ce sujet, lire aussi...
Pour aller plus loin...
Chargé de mission
Musée Ingres Bourdelle Montauban
Christophe Brotons
📧 Christophe.Brotons@ac-toulouse.fr
☎ 05 63 22 12 91
et visioconférence VIA
Permanence : vendredi (après-midi)
Pagination
- Page précédente
- Page 3
- Page suivante