Du 30 mars au 30 juin 2024, L'ART EN LUTTE : exposition d'œuvres de René Iché, artiste engagé du XXème siècle, considéré comme l’un des plus remarquables représentants de la sculpture moderne française.
Le service éducatif vous propose une visite-atelier autour de la sculpture et plus précisément des médailles ou visite guidée présentant René Iché (1897-1954), figure même de l’artiste engagé, considéré comme l’un des plus remarquables représentants de la sculpture moderne française, puis, après-guerre, du mouvement de la Figuration européenne.
En 2024 – année anniversaire des 70 ans de la mort de l’artiste, des 80 ans de la Libération de la France et du centenaire du Surréalisme – le musée Toulouse-Lautrec présente une exposition monographique d’envergure réunissant, grâce à des prêts issus de la collection familiale, de collections privées et de collections publiques, plus d’une centaine d’œuvres de René Iché.
Le motif de la lutte comprise comme corps-à-corps charnel ou comme combat, résistance, défense d’une cause, est au corps de son travail et constitue le fil directeur de cette exposition.
A travers plusieurs thématiques – Intime, Littérature et poésie, Corps en lutte, Guerres et engagement –, cette exposition montre la diversité de l’œuvre de René Iché et son engagement politique exemplaire.
Une sélection de nus à l’encre sur papier complète la sélection sculptée. Proche de Guillaume Apollinaire et de Max Jacob, soutenu par Antoine Bourdelle, ce vétéran de la Première Guerre mondiale conçoit à Montparnasse ses premières ébauches d’Homme succombant ou de Lutteurs. Deux décades plus tard, alors qu’il a rejoint la Résistance au sein du réseau du musée de l’Homme, Iché les reprend et les décline de manière quasi obsessionnelle. Très tôt, il a accompagné les thèmes et les engagements des surréalistes comme en témoignent son Inconnu de la Seine et ses masques d’André Breton et de Paul Eluard. Dans les années 1930 et 1940, Iché livre des portraits et des statues qui sont autant des figures psychologiques que des manifestes. Après la Libération, il inscrit ses Otages de Puiseaux ou Lutteurs de Carcassonne dans un espace ouvert où la sculpture monumentale s’allie à l’architecture. En 1954, il décède prématurément à Paris alors qu’il vient d’être désigné pour concevoir le Monument aux martyrs d’Auschwitz.
Chargée de mission
Musée Toulouse-Lautrec / Palais de la Berbie Albi
Christel Maestripieri
📧 Christel.Maestripieri@ac-toulouse.fr
☎ 05 63 49 48 70
Permanence : mercredi matin
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Conseillère Patrimoine
Anne-Laure JOVER
📧 Anne-laure.jover@ac-toulouse.fr
☎ 05 36 25 81 47
Permanence : mardi, vendredi (matin)