Musée Ingres-Bourdelle | D’Ingres à Picabia, le corps en mouvement

Par différentes étapes d’exploration, les élèves de troisième du collège Jean Lacaze de Grisolles ont côtoyé et appréhendé une époque, des artistes, des œuvres, un processus de création pour devenir au final les acteurs d’une production intitulée : D’Ingres à Picabia, le corps en mouvement.

Un projet inscrit dans le dispositif La classe, l’œuvre mené sur l’année scolaire qui présentait de nombreux défis. Entrer par la démarche hautement singulière et provocante de Picabia l’artiste et « prédateur » des œuvres d’Ingres a été un premier challenge pour la classe. La découverte de l’exposition « Picabia pique à Ingres » au musée Ingres Bourdelle a permis cette première confrontation des élèves aux œuvres des deux artistes, notamment par le dessin. Les œuvres ingresques, les reproductions des planches Gatteaux ou Lapauze, les Ripolins de Picabia comme la Feuille de vigne ont posé également un contexte et un processus de création où les questions du détournement et de la provocation dadaïste ont été les deux axes de lecture.

Les projections au sein de l’exposition du film Entr’acte et du ballet Relâche rappelaient que Picabia était un touche à touche. La part belle faite au contrepoint, au mouvement avec ses ralentis, ses marches arrière et ses courses-poursuites ont donné les perspectives de leur production finale. Élèves devenus danseur, ils ont cherché le peu et le sensible avec la chorégraphe Sophie Carlin. Des choses qui sont balbutiées, essayées, des choses qui n’ont d’autre but que la tentative et la réflexion, qu’est-ce que cela provoque comme énergie, comme musicalité, comme forme ?

La Nuit des musées sera l’occasion d’une découverte de ce cheminement des élèves, ses obstacles et son aboutissement.

 

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