Chile en la Guerra Fría

On débute l’étude par la présentation rapide des populismes et de la domination politique et économique des Etats-Unis sur le continent. La crise de Cuba introduit un nouveau paradigme avec la présence durable d’un régime de type communiste dans le continent. La diffusion des idées communistes entraîne la réaction des Etats-Unis (Alliance pour le progrès, 1961) et l’affirmation de régimes militaires qui appliquent la Doctrine de Sécurité Nationale.

Le retour à la démocratie se fait progressivement et selon des modalités propres à chaque Etat. Contrairement aux objectifs des gouvernements militaires, les partis de gauche se retrouvent au pouvoir au début des années 2000 dans une grande partie des pays d’Amérique Latine. Démocraties néolibérales (Colombie, Mexique), « socialisme du XXIème siècle »[1] (Venezuela, Bolivie, Brésil), persistance des guerrillas et mouvements sociaux indigènes, urbains ou paysans (EZLN du Sous-commandant Marcos, ELN et FARC en Colombie, APPO à Oaxaca (Mx), MST du Brésil, démocratie participative de la commune de Porto Alegre…) : ces mouvements marquent les nouveaux enjeux politiques à l’œuvre en Amérique Latine.

Si la domination des Etats-Unis reste forte après la guerre froide, le sous-continent assiste en ce début du XXIe siècle à l’influence croissante du Brésil et aux tentatives d’affirmation de l’ALBA. La diversité des accords signés entre les pays de l’Amérique Latine montrent à la fois une certaine volonté d’intégration régionale face au pouvoir étasunien, mais aussi une forte compétition économique entre les pays du continent.

 

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[1] Franck Gaudichaud: Le Volcan latino-américain, 2005.