Lorsque l'on pose la question fatidique "Qui veut répondre à la question ?" à une classe, on se glisse parfois dans la peau de l'adolescent que l'on était. Et parfois, parce que l'on était timide, parce que l'on manquait de confiance en soi, parce que le regard des autres nous pesait, on baissait la tête et on priait pour que l'enseignant, circonspect devant le silence qui suivait sa question, ne nous désigne d'un doigt martial. Alors, on se décomposait, on bredouillait, on balbutiait et on savait qu'on ne garderait pas un bon souvenir de ce moment.

Emmanuel Dubus, professeur au lycée des métiers François Camel de Saint-Girons (09) a expérimenté une "prise de parole indirecte" pour construire de réelles compétences à l'oral et amener progressivement les élèves à une prise de parole sûre, construite et professionnelle.

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Les élèves sont plus à l'aise à l'oral qu'à l'écrit ! Néanmoins, il n'est pas toujours aisé d'obtenir des réponses structurées tant sur le fond que sur la forme.

Nicolas Brunel, professeur au lycée Métiers d'art du bois de l'ameublement de Revel (31) a proposé un jeu de rôle sous forme d'interviews entre un journaliste et un acteur historique, Pigafetta, chroniqueur lors de la première circumnavigation. Son hypothèse de travail se proposait d'explorer cette modalité de l'oral pour améliorer la qualité de la prise de parole et pour mieux appréhender un cours.

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Apprécier la fiabilité des informations données par des applications de géolocalisations et de transports pour améliorer l’autonomie des élèves, la mobilité en période de PFMP notamment des élèves à besoins éducatifs particuliers.

Christine Hernandez, professeure au lycée professionnel Stéphane Hessel (31), en classe de CAP, géographie "Transports et mobilités" propose aux élèves d'analyser leurs déplacements en PFMP et d'évaluer la pertinence des informations données par des applications de géolocalisation.

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Les élèves de lycée professionnel, surtout en seconde, ont du mal à identifier les organisations susceptibles de les accueillir pendant la PFMP. Les activités proposées doivent leur permettre de créer une banque de données. Comment rendre cette recherche d’informations sur les entreprises plus facile pour tous les publics ?

Nathalie Dufau, professeure au lycée professionnel Stéphane Hessel (31), met en situation de collaboration les élèves pour co-construire une banque de données et des fiches d'identité des entreprises évaluées entre pairs.

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