L’automne est une saison qui donne envie de lire, et de voyager au Japon grâce au roman d’Ito Ogawa.
« Est-ce que vous rédigez des lettres banales ? m’a demandé Monsieur Sonoda d’une petite voix. Je veux juste signaler que je suis en vie… A qui voulez-vous écrire ? »
La commande se précise autour d’un thé accompagné de daifuku servis sur une feuille de papier japonais plié en deux.
C’est avec sensibilité qu’Hatoko, écrivaine publique dans la ville de Kamakura, se livre aux commandes d’écrits. Le choix du papier, son grain, le lieu où il a été produit, l’encre et la façon dont elle vieillit sur le papier, le lieu même où elle écrit, tout est délicatesse dans les choix d’Hatoko pour répondre aux commandes de ses clients depuis qu’elle a repris la papèterie Tsukabi après le départ de « l’Ainé ».
On retrouve dans ce roman traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako les événements qui rythment le quotidien d’Hatoko dont les visites de sa voisine, Mme Barbara.
Vous vous promènerez ainsi avec elles sur la plage de Zaikomuza, vous goûterez aux petits pains à la purée d’azuki achetés à la pâtisserie Toshimaya et à tant d’autres choses…
Fabienne