Exposition "Histoires d'objet(s)", Galerie d'art du Collège Lakanal de Foix

-

 "Histoire(s) d'objets"

Galerie du collège Lakanal, Foix

dans le cadre du partenariat reconduit avec les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse et du dispositif « Un établissement, une œuvre »

Une exposition du 27 janvier au 30 mars 2020
Vernissage mardi 10 mars 2020 à partir de 18h.

Les artistes présentés dans le cadre de l’exposition « Histoire(s) d’objets » ont été choisis, dans la collection du Musée des Abattoirs, pour leur questionnement sur la relation que l’on entretient avec les objets et plus généralement avec l’œuvre d’art, dans sa dimension sociale, critique, poétique, ludique, fictive et narrative.

 

Image
plaquette_invitation_histoires_dobjets

C’est en changeant la destination des objets et de leurs usages quels qu’ils soient (livres, boîtes, photos, bibelots, jeux, cartes, dentelles, lettres, crânes…) que Driss Sans-Arcidet dit Musée Khômbol conçoit la majeure partie de ses créations. À l’image des cabinets de curiosités du XVIIIème siècle, il crée un univers fait de découvertes et de mystères, mélangeant le jeu et le sérieux, la réalité et la fiction. Tel un conservateur ou collectionneur du monde contemporain, Driss Sans-Arcidet amasse, depuis plusieurs années, des objets qu’il trouve sur les marchés aux Puces ou qu’on lui donne, vestiges du temps qui passe, et les transforme pour leur donner une toute autre signification.

Dans son œuvre « POF n°73, Gigognes, 1997 » (Prototype d’Objet en Fonctionnement), issue de la série des 160 POF conçus entre 1991 et 2012, Fabrice Hybert présente une installation de récipients en plastiques de couleurs vives accompagnée d’une vidéo muette mettant en scène, de manière burlesque et comme dans une publicité, un nouveau mode d’emploi de ces objets, celui par exemple de les empiler du plus grand au plus petit. L’objet n’est plus présenté pour être simplement contemplé mais il peut provoquer une action, nous faire inventer un autre usage, chaque fois singulier et en constante évolution.

Louise Hopkins, depuis le début des années 1990, intervient soit par la peinture ou le dessin, sur des supports déjà imprimés (tissus, partitions, bandes dessinées, cartes ou pages de magazines) remettant en question l’image de l’objet et son statut. Dans la série des 7 dessins, réalisés à l’encre et au liquide correcteur, sur des pages de catalogue de vente (Mums Gold and Black, Grey sheet, Brown enclosure, Rings, Tables, Dad White, Red rings, 2008), elle révèle un univers intime, à la fois étrange et ironique, pouvant dénoncer les travers de la société de consommation.

Valérie Damblé, Professeure d'arts plastiques au collège Lakanal de Foix.
Référente culture

Blog ENT collège Lakanal.