Pour bien débuter, bien démarrer un cours, bien maîtriser son sujet : la fiche de préparation
Préparer ses cours est un incontournable - notamment quand on débute dans le métier ou qu’on souhaite mettre en place un dispositif pour la première fois.
Cet outil vise l’anticipation de ses séances, en étant certain de ne rien omettre.
L’ordre dans lequel apparaissent les diverses rubriques de cette ossature n’est pas incontournable : on peut commencer à élaborer son scénario en s’emparant de n’importe quelle entrée. Il s’agit, avant tout, de s’approprier le contenu de ce document qui ne s’avèrera utile que s’il a été compris.
Il permet, plus précisément, de mettre en adéquation :
• la problématique induite par la proposition faite à la classe (la situation-problème),
• la grande question artistique (et, surtout, le questionnement spécifique sélectionné dans la profusion du programme),
• les stratégies, les démarches de résolution supposées (la pratique)
• les références en lien à soumettre à la classe (ouverture culturelle sur les questions portées par la création),
• les capacités, attitudes et connaissances que l’élève va être supposé mobiliser (évaluation),
• le registre lexical afférent (maîtrise de la langue),
• les apprentissages effectivement attendus (savoir-faire, connaissances, méthodologie, etc.)
de façon à aboutir à un dispositif rigoureux et pertinent fondant la légitimité de cet enseignement.
Le nécessaire regard critique pour remanier sa fiche
Pourtant, toute fiche de préparation est amenée à être remaniée : ce que le.la professeur.e a anticipé peut, bien souvent, conduire à des situations inattendues - notamment dans notre champ disciplinaire. Hameline1 rappelle d’ailleurs que
la prévisibilité devient un critère de contre-performance : si l’on sait d’avance ce que sera l’œuvre attendue, cette dernière n’est plus intéressante. Le critère de "performance" devient la surprise, tant celle de l’apprenant que celle du formateur.
Il s’agit, par conséquent, a posteriori, de porter un regard critique sur l’expérience réellement vécue en classe :
- quels en ont été les points forts/les points faibles ?
- Qu’est-ce qui a surgi, dans les productions plastiques, que l’on n’avait pas prévu ?
- Les questions posées aux élèves ont-elles permis de faire émerger le vocabulaire spécifique escompté ?
- Les œuvres retenues étaient-elles toutes appropriées ?
- Et, finalement, qu’est-ce que les élèves ont vraiment appris ?
Note :
1/ Hameline D. (1979). Les objectifs pédagogiques en formation initiale et continue. Paris : ESF. Cité par GAILLOT B-A, L'approche par compétences en arts plastiques, IUFM Aix-Marseille, 2009 [lien consulté en ligne le 12/09/19].
Ce qu'on trouve dans une fiche
(À télécharger et compléter. Bonnes séances.)
Pour TÉLÉCHARGER tous les fichiers (Parties 1, 2 et 3) : https://nuage03.apps.education.fr/index.php/s/S7qcJ2nMp2Dbi9S
À CONSULTER : La question de la PROBLÉMATISATION à visée didactique.