Le concept de post-réalité  va au-delà de la post-vérité : il ne s’agit plus seulement de déformer le réel, mais de le générer de toutes pièces. Ce cahier de tendances souligne que la vérité factuelle devient moins crédible que le faux, la copie simulée étant pour ainsi dire plus « vraisemblable » que le réel.

Les auteurs abordent plusieurs axes pour comprendre ce phénomène, ses risques, et ses éventuels remèdes : la multiplication des narrations concurrentes comme les fake news, deepfakes, et autres contenus générés « automatiquement » créant un brouillage de ce qui peut être considéré comme réel, l’érosion de l’esprit critique menant à une forme de lassitude ou de défiance généralisée, les paradis artificiels pouvant être plus esthétiques, voire plus engageants que ce qu’offre le réel, les réalités relationnelles entre le média et les usagers. Le cahier insiste sur l'importance de la nuance, de la véracité, de la transparence, de l’éthique journalistique, et de l’éducation aux médias comme « garde-fous » face à la post-réalité.

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