Une du monde

Editorial. La perspective de voir l’extrême droite être portée au pouvoir au terme des législatives des 30 juin et 7 juillet ne doit souffrir d’aucune hésitation : il s’agit de se mobiliser et de refaire barrage au Rassemblement national. Lui céder une parcelle de pouvoir, c’est prendre le risque de voir peu à peu défaire tout ce qui a été construit, conquis, en plus de deux siècles et demi.

Le premier ministre, le président du Rassemblement national et le secrétaire général du Parti socialiste ont concentré leurs échanges sur les projets de l’extrême droite et de la gauche, jeudi, sur France 2, reléguant le programme macroniste au second plan.

« Questions de campagne ». Depuis longtemps, le slogan « on est chez nous » symbolise le choix des électeurs du Rassemblement national. Mais ce vote n’est-il que celui d’une France fantasmée, qu’ils craignent de voir disparaître ? Pas seulement. Il est aussi un vote d’adhésion à un projet de société qui propose l’ordre dans l’uniformité.

« Le Rassemblement national dans ses œuvres » (2/2). Loin des attaques frontales des années 1990, les maires du parti d’extrême droite distillent une politique culturelle faite de promotion des traditions locales, d’aides rognées et de valorisation du divertissement.

A quelques jours d’un possible changement à Matignon, la CNCTR, organisme qui surveille l’activité des services français, publie son rapport annuel. Son président souligne le rôle central du premier ministre dans ce domaine sensible.

Ses détracteurs affirment que la mesure vise les personnes ayant des opinions libérales sur la question du genre et défendant les droits des membres de la communauté LGBTQ.

A court de méthotrexate, un traitement anticancéreux, l’Hexagone a activé pour la première fois le mécanisme européen de solidarité volontaire. La Slovénie a envoyé une partie de ses stocks pour dépanner les hôpitaux tricolores.

Non, il ne s’agit ni d’anglais ni d’allemand, mais plutôt de lingala, de tagalog ou d’arabe. Un plurilinguisme souvent invisible, constate Clara Georges pour la newsletter « Darons Daronnes ».

Lors du scrutin du 25 juin, Jamaal Bowman, appartenant à l’aile gauche radicale du parti, a été éliminé au profit du candidat centriste George Latimer, financièrement soutenu par des groupes pro-israéliens.

Cet été, les musées, les fondations et les centres d’art organisent de beaux dialogues entre artistes, et des expositions originales. Les critiques du « Monde » vous proposent une sélection des principaux événements en peinture, art contemporain ou photographie, à Paris et en région.

Le Portugais Antonio Costa est nommé président du Conseil et l’Estonienne Kaja Kallas prend la tête de la diplomatie européenne.

La Géorgie, qui a obtenu en décembre le statut de pays candidat à rejoindre l’UE, a voté une série de lois controversées, jugées d’inspiration russe et contraires aux valeurs européennes.

Le président américain, Joe Biden, et son prédécesseur Donald Trump s’affrontent jeudi sur la chaîne CNN dans un contexte politique très tendu aux Etats-Unis.

Cet arrière de 1,88 m, âgé de 19 ans, a été retenu en 55ᵉ position, presque au bout d’une Draft qui ne comptait que 58 choix, et devrait ainsi jouer la saison prochaine à Los Angeles avec son père.

Renforcé par cette décision judiciaire, Eric Ciotti a appelé jeudi soir ses partisans à Nice à la « mobilisation générale » lors des deux tours des élections pour permettre à son alliance avec l’extrême droite de « gagner, gouverner la France et la redresser ».

L’actuelle première ministre libérale d’Estonie succédera à l’automne au socialiste espagnol Josep Borrell. Ferme soutien de l’Ukraine face à la Russie, elle devra prendre en main d’autres dossiers et coexister avec Ursula von der Leyen.

« Deux embarcations de migrants en difficulté dans le détroit » ont été signalées au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Gris-Nez, a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.

Réunis en sommet, les dirigeants des Etats-membres de l’UE sont également tombés d’accord pour nommer le socialiste portugais Antonio Costa à la tête du Conseil européen et la première ministre estonienne centriste, Kaja Kallas, aux fonctions de cheffe de la diplomatie. La nomination d’Ursula von der Leyen doit encore être validée par les députés européens.

Après une journée de grève, vendredi, la rédaction s’est dite « déterminée à obtenir l’engagement ferme que le journal ne sera[it] pas racheté » par le milliardaire conservateur.

Le premier ministre, le président du Rassemblement national et le premier secrétaire du Parti socialiste ont débattu sur France 2, jeudi soir.